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L'émancipation de la femme, ou Le testament de la paria

Flora Tristan

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L'émancipation de la femme ou le testament de la paria. Flora Tristan
Date de l'édition originale : 1846

Flora Tristan (1803-1844) est sans doute l’une des militantes féministes les plus actives de la première moitié du XIXe siècle.

Née d’une mère française et d’un riche planteur péruvien, elle entame sa vie avec les difficultés liées à son statut d’enfant illégitime. Cette situation précipite son mariage, à seulement dix-sept ans, avec André Chazal, graveur en imprimerie. Mais cette union est un véritable désastre. L’homme, jaloux et irascible, bat Flora Tristan et la séquestre. En 1825, alors enceinte, elle parvient à s’enfuir avec ses enfants  : elle ne reviendra jamais auprès de lui malgré les menaces et se déplace constamment sous des noms d’emprunt. André Chazal tente malgré tout de la tuer d’un coup de revolver, lui laissant une blessure qui précipitera son décès quelques années plus tard.

Contrainte de s’expatrier pour fuir la violence de son mari, elle se rend d’abord en Angleterre, puis au Pérou. Femme de lettres, elle relate dans ses écrits ses impressions de voyage, ses observations et ses réflexions sur le monde qui l’entoure et qu’elle n’a cessé de questionner.

Elle affirme être tout à la fois «  Aristocrate déchue, Femme socialiste et Ouvrière féministe  », et s’oppose à toutes les formes d’exclusion. Ses combats affl eurent dans chacune de ses œuvres  : elle qui n’a pas pu recevoir d’instruction milite pour l’éducation des femmes et se bat pour l’interdiction de l’esclavage. Souhaitant partir à la rencontre du prolétariat pour bâtir les fondements d’un socialisme utopique, elle débute un tour de France, inachevé à cause de son décès en 1844, alors qu’elle n’a que quarante-et-un ans.

L’Émancipation de la femme est publié à titre posthume en 1845 et se fait l’écho de toutes les luttes courageuses que Flora Tristan a pu mener en faveur de l’affranchissement des femmes. Elle témoigne de toutes les injustices qu’elle a pu subir, mais malgré sa résilience, ne peut que constater son épuisement face à une société encore trop conservatrice  : «  À moi aussi il me faut un calvaire pour y proclamer, en mourant, l’émancipation de la femme  !  ». Universelles, intemporelles, les convictions de la paria qu’elle revendiquait être nous parviennent et résonnent encore aujourd’hui.

Ce livre, réimprimé en fac-similé par Hachette-BnF, est identique à la publication originale de 1846 conservée à la Bibliothèque nationale de France.

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