À la croisée du dessin et de la généalogie, l’héraldique est un art tout autant qu’une science. Elle réalise un tour de force incroyable : sublimer une famille ou une entité en un symbole unique, pour les siècles des siècles. En usage depuis la plus haute Antiquité et dans le monde entier, elle ne cesse de fasciner.
L’héraldique est également et surtout un langage, pour ne pas dire une langue morte. Mystérieuse et exotique pour le néophyte, d’une précision implacable pour l’érudit initié, sa terminologie désuète a de quoi dérouter. Il suffit de songer à ces quelques termes pour s’en convaincre : écu, pièces, meubles, émail, contre-écartelé, pal, sautoir, orle, cotice, hamaïde, besant, escarboucle…
Cet armorial de 1638 ravive cette langue morte. Il nous fait entrer, pas à pas, dans l’univers sémantique des armoiries, de ses codes et de ses symboles, de ses couleurs et de sa géométrie. Progressivement et méthodiquement, il dévoile son alphabet et définit chaque « lettre » – chaque composante du blason – des plus simples aux plus sophistiquées : les divisions de l’écu, les positions des pièces, les couleurs, les motifs, les pièces honorables et ordinaires, les figures, les bordures, les meubles, etc. En outre, ces notions sont illustrées par des cas concrets et de précieux dessins en couleurs, accompagnés de leur description dans les règles de l’art.
Ce livre résolument pratique, constitue donc un ouvrage de vulgarisation intemporel et incontournable tant pour les historiens que les généalogistes. Il remplit parfaitement l’objectif fixé par l’auteur : « Voilà sommairement tout ce qu’on peut dire pour l’instruction de ceux qui désirent savoir l’art de bien blasonner & déchiffrer toutes sortes d’armoiries. »
Certaines lettres de cet ouvrage sont formées d’une manière archaïque. Voici quelques clés pour faciliter la lecture : les « f » sans barre représentent des « s » ; les « v » sont tantôt écrits comme des « u » et les « u » comme des « v ». Par ailleurs, les tildes au-dessus de certains mots expriment des omissions de lettres qui peuvent être aisément devinées.
L’héraldique est également et surtout un langage, pour ne pas dire une langue morte. Mystérieuse et exotique pour le néophyte, d’une précision implacable pour l’érudit initié, sa terminologie désuète a de quoi dérouter. Il suffit de songer à ces quelques termes pour s’en convaincre : écu, pièces, meubles, émail, contre-écartelé, pal, sautoir, orle, cotice, hamaïde, besant, escarboucle…
Cet armorial de 1638 ravive cette langue morte. Il nous fait entrer, pas à pas, dans l’univers sémantique des armoiries, de ses codes et de ses symboles, de ses couleurs et de sa géométrie. Progressivement et méthodiquement, il dévoile son alphabet et définit chaque « lettre » – chaque composante du blason – des plus simples aux plus sophistiquées : les divisions de l’écu, les positions des pièces, les couleurs, les motifs, les pièces honorables et ordinaires, les figures, les bordures, les meubles, etc. En outre, ces notions sont illustrées par des cas concrets et de précieux dessins en couleurs, accompagnés de leur description dans les règles de l’art.
Ce livre résolument pratique, constitue donc un ouvrage de vulgarisation intemporel et incontournable tant pour les historiens que les généalogistes. Il remplit parfaitement l’objectif fixé par l’auteur : « Voilà sommairement tout ce qu’on peut dire pour l’instruction de ceux qui désirent savoir l’art de bien blasonner & déchiffrer toutes sortes d’armoiries. »
Certaines lettres de cet ouvrage sont formées d’une manière archaïque. Voici quelques clés pour faciliter la lecture : les « f » sans barre représentent des « s » ; les « v » sont tantôt écrits comme des « u » et les « u » comme des « v ». Par ailleurs, les tildes au-dessus de certains mots expriment des omissions de lettres qui peuvent être aisément devinées.